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Hélène Caussignac vit dans le sud de la France. Très jeune, elle se découvre une passion pour l'écriture, qu’elle concrétise en 2010 avec un premier roman.
«Un volcan sous la glace» est sa deuxième saga.
Ses romans – sagas et sentimentaux – sont appréciés par de nombreuses lectrices. Elle ajoute
avec "Pour Toujours ? Et à Jamais !" la dose d’humour qui caractérise ce genre un peu décalé qu’est la chick lit. Profitez-en !
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Un volcan sous la glace Tome1 Passé décomposé |
Pour toujours et à jamais
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Un volcan sous la glace Tome2 Futur Antérieur |
I- UN VOLCAN SOUS LA GLACE Tome 1 Passé décomposé
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Une jeune amnésique prisonnière d'un triangle amoureux un peu particulier, à la recherche de son histoire sur fond de patinage artistique.
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Quand Angélina se réveille dans l’univers blanc d’un hôpital inconnu, rien ne lui semble familier. Elle ne sait ni qui elle est, ni quelles sont les circonstances de l’accident qui l’a conduite en ces lieux. À qui faire confiance quand on a l’impression de naître une seconde fois, qu’on a perdu ses racines et que des cauchemars récurrents laissent à penser que son amnésie est probablement causée par un événement traumatique?
À Barbara, la flic qui a failli l’arrêter pour usage de faux papiers? Au docteur Weber, le psychiatre qui tente d’analyser ses cauchemars? À Michel, qui lui a donné du travail sans poser de question? À Olivier Dubreuil, ce séduisant médecin qui s’intéresse à elle au-delà de sa pathologie? Ou à Dylan, qui semble lui aussi perdu dans les ténèbres?
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II- POUR TOUJOURS ? ET A JAMAIS !
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Tout a commencé par une séance de cartomancie à laquelle je n’aurais jamais participé si j’avais été au courant que c’était un coup tordu de Marianne. Et bien m’en aurait pris car ensuite, c’est carrément toute ma vie qui est devenu incontrôlable. Juste au moment où je rencontre le prince charmant alors que je ne croyais même pas en lui, ma mère se mêle de ma vie sentimentale et me fourre dans les pattes un bad boy absolument irrésistible ! Comme si ça ne suffisait pas, ma patronne complote pour me piquer le prince charmant et ni ma meilleure amie, ni la voyante – lucide peut-être, mais pas extra – ne sont fichues de me donner le moindre conseil utile ! Alors , évidemment, comme à mon habitude, j’accumule gaffes sur mauvaises décisions, parce que jongler entre deux mecs, c’est plus difficile que ça en avait l’air au début. Je l’ai toujours su, ma maladresse me perdra ! Et maintenant, pas besoin d’être médium pour voir que je suis dans le pétrin jusqu’au cou !
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Extrait :
J’avais prévu de m’enfuir en catimini et j’avais déjà la main sur la poignée de la porte quand j’entendis une voix murmurer dans mon dos.
— Vous croyez vraiment aux apparences, vous, n’est-ce pas ?
Je sursautai violemment en me rendant compte que sa bouche était collée contre mon oreille, tant sous l’effet de la surprise que du frisson qui parcourut brusquement mon dos. Et quand je me retournai tout aussi brusquement, je me retrouvai tout contre lui, alors que la porte qui était maintenant derrière moi m’interdisait toute fuite.
— Eh bien, euh, je suis désolée pour ce que je vous ai fait subir ce soir, m’excusai-je platement, c’est à cause de ma mère et de sa manie…
— De vouloir vous caser avec des types bien, c’est ça ? fit-il en me regardant dans les yeux.
— Oui, en gros, c’est ça, admis-je en rougissant.
— C’est bien ce que je dis, vous vous fiez aux apparences. Vous croyez que je suis un type bien.
— Ce serait difficile de croire autre chose ! explosai-je encore, vous êtes exactement ce que ma mère adule : trente ans, ancien étudiant en médecine, maintenant banquier, travailleur, poli, propre sur lui en costard cravate et qui va lui donner une ribambelle de petits enfants !
— Vraiment ? J’ai horreur des enfants et je ne me qualifierais pas exactement de poli, j’ai juste pris des cours de comédie quand j’étais jeune, susurra-t-il sans que j’arrive à discerner s’il plaisantait ou non.
Gênée, je baissai les yeux, tentant désespérément de m’éloigner de lui le plus possible, même si maintenant, j’avais d’autres raisons que le fait de vouloir déplaire à ma mère.
— Concernant les études de médecine, je ne vous cacherai pas plus longtemps que durant mon cours passage à la fac, ce qui m’a surtout intéressé, ça a été les travaux pratiques effectués dans ma chambre avec mes collègues féminines.
Ma main gauche qui tâtonnait désespérément à la recherche de la clenche de la porte s’immobilisa soudain quand le sens de ses paroles franchit la barrière de l’alcool dans mon cerveau embrumé.
— Quant à être banquier, je ne sais pas quand vous avez compris cela parce qu’effectivement, je suis dans le business de l’argent, c’est vrai, mais certainement pas pour un établissement aussi respectable qu’une banque. Par contre, je ne vous contredirai pas sur ce point, je trouve aussi que je porte bien le costard.
Son sens de l’humour très particulier me fit un instant baisser ma garde et je ne pus m’empêcher de lever les yeux vers lui. Il en profita pour saisir mon visage entre ses mains.
— Mais…
— Taisez-vous, je ne veux pas que vous partiez sur l’impression que je suis un gentleman, car c’est bien loin d’être le cas.
Sans autre parole, et avant que j’ai pu trouver la moindre répartie ou échappatoire, sa bouche dévora la mienne si fort que nos dents s’entrechoquèrent.
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En séance de dédicaces le 14/02/2015
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