|

|
François LÉOTARD, né le 26 mars 1942 à Cannes
(Alpes-Maritimes).
Député du Var et maire de Fréjus pendant près de vingt
ans, il a été deux fois ministre. Il a été président du
Parti républicain, puis de l'UDF de 1996 à 1998.
Il a tout plaqué en 2001 à la mort de son frère
Philippe Léotard,pour se consacrer à la
littérature et profiter d'une vie loin des honneurs, il
se souvient des bonheurs et des bassesses de son
aventure au sommet de l'État. Il est l’auteur de
15 romans et essais.
À mes yeux, la lecture est un dialogue avec
l’intelligence, et l’écriture une conquête de la
liberté. Écrire un roman, c’est le mentir vrai. Sans
conséquence. Contrairement au monde politique.
|
 |
 Habiter avec soi-même. "Il y a du bonheur à s'éloigner du monde. Prenez un livre et planquez-vous. Adoptez la formule de J.Joyce: Le silence, l'exil et la ruse..."
Il dénonce dans ce petit recueil un monde qui n’a plus
de sens et dont l’absurdité croissante incite à la fuite…
« …vous glissez vers la mort avec une incroyable gaieté. Une gaieté publicitaire, sexuelle, libérée…Elle envahit chaque moment de votre vie, déborde sur le début des jours et la fin des nuits, le travail, le métro. Elle fait envie à tous les dépressifs de France Telecom…Vous parlez bagnole, bouffe, bringue, biftons parce que tout cela c’est quand même mieux quand c’est payé en liquide... »
|

|

|
 |
"...C’est d’abord oublier que François Léotard est un écrivain doué et que cela ne date pas d’hier. Son passé impressionne. Sa poésie est manifeste. Il sait écrire avec le venin du serpent, sans se faire mordre. Il n’écrit pas en étant décadent, en remplaçant son inactivité politique contrainte et forcée par un intérêt soudain à la plume. Son amour d’écrire est perceptible avant son amour contrarié d’une carrière politique..."
(Leslie Goldin - Médiapart)
|
France 2
parle en direct avec François Léotard de son livre,
Habitare Secum au 13h15, du
06/11/2011, avec Laurent Delahousse.

|

Le Point : Avez-vous retrouvé une vie normale ?
François Léotard : Je n'en suis pas sûr. J'essaie d'appliquer la règle de saint Benoît, «
Habitare secum » . La vie politique, c'est vivre avec les autres, mais le plus difficile, c'est de vivre avec soi. C'est un élément de mon processus de libération qui passe par les mots. Le langage politique est souvent un langage de compromis, parfois de flatterie, de mensonge aussi.
Je ne m'exprime plus au nom des autres, des habitants de Fréjus ou de Provence, des Français. Je parle d'une voix plus faible mais plus vraie, je crois.
|
Ses expositions-dédicaces
VOIR
|

|
Sudarènes Éditions transmettra.
|
|